animation
parodie
humour
caricature
prison
exploitation
Dans la nuit obscure, une poule creuse fiévreusement un trou sous une clôture avec une cuiller... Cette poule, c'est Ginger, la meneuse du poulailler de la redoutable Mme Tweedy. Ginger voudrait faire s'évader toute la volaille, persuadée qu'il existe un monde meilleur, où l'on pond quand ça vous chante et où l'on meurt de vieillesse. Mais toutes les tentatives d'évasion collective ont échoué... Jusqu'au jour où atterrit dans la basse-cour un coq vantard et séducteur qui est arrivé là par les airs...
Cette formidable aventure (qui rappelle les films de prisonniers comme La Grande Evasion) est ici vécue par des poules en pâte à modeler. En effet, Chicken Run est le premier long métrage du studio Aardman, déjà célèbre pour la série Wallace et Gromit. Le cocktail d'humour, de suspense et d'émotion, classique à Hollywood, est ici pimenté d'une touche british très rafraîchissante. Il en résulte un spectacle à lectures multiples dont la vision peut être exploitée dans un esprit ludique et créatif.
Ce dossier consacré à Chicken Run propose plusieurs prolongements à la vision du film par des classes d'enfants du primaire (entre six et dix ans environ). Il s'intéresse notamment aux procédés de la caricature, au travail d'animation en pâte à modeler et à la leçon de morale que contient éventuellement le film.
Au sommaire :