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Thomas a 14 ans et doit aller passer ses vacances chez son père en Camargue. Pour lui qui est un peu accro à son téléphone et sa console de jeu, ce n’est pas très réjouissant. En effet, Christian, son père, est un scientifique obsédé par les oies sauvages et il vit dans une maison isolée où il n’y a même pas de wifi ! Mais ce qui se présente d’abord comme un long séjour d’ennui prend un tour inattendu. En effet, Christian a le projet un peu fou de montrer une nouvelle route de migration à une espèce d’oies en voie d’extinction. Devant les oisons qui le suivent comme s’il était leur mère, Thomas commence à s’attacher et s’associe au projet de Christian : emmener les oies au-delà du cercle polaire et leur montrer la route du retour en ULM !
Basé sur l’entreprise qu’a réellement menée Christian Moullec, le film donne une ampleur cinématographique à l’aventure. Si le voyage avec les oies procure des moments d’émerveillement, le film sensibilise aussi à la disparition de certaines espèces. Mais au-delà du message écologique, il oppose aussi l’idéalisme adolescent à la lourdeur administrative, il démonte le préjugé de l’adolescent casanier aux yeux rivés sur les écrans, il donne presque une leçon de pédagogie où le sens et la passion guident et suscitent les apprentissages. Pour toutes ces raisons, il devrait séduire un large public, entre 10 et 14 ans environ. L’exploitation de ces différentes dimensions prend tout son sens dans un cadre scolaire. Ce dossier propose quelques pistes dans cette optique.