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affiche du dossier Le Mystère de la chambre jaune

Thématiques abordées

Psychologie,Arts, littérature et musique

Aspects du film analysés

Mise en scène,Vocabulaire du cinéma

Mots-clés

policier
énigme
mystère
Leroux Gaston
roman
adaptation
littérature


Le Mystère de la chambre jaune

de Bruno Podalydès

  • Indication
    France/Belgique, 2003, 1 h 58
  • Genre
    Adaptation littéraire, Policier / Thriller
  • Public scolaire
  • Langue
    version originale en français
  • Format PDF
    40 pages, 210 x 297, 5,6€
Consulter un extrait

Cette nouvelle adaptation du célèbre roman de Gaston Leroux (qui date de 1907) est sans aucun doute fidèle à son modèle, et l'on retrouve avec plaisir le célèbre détective et journaliste Rouletabille confronté au mystère d'une tentative de meurtre dans une chambre hermétiquement close dont l'assassin est pourtant parvenu à s'enfuir. Mais le cinéaste Bruno Podalydès ne se contente pas d'une plate illustration et il recourt abondamment à un humour décalé qui lui permet de donner une nouvelle jeunesse aux personnages et à l'histoire qui les réunit. Sans verser dans la parodie ni dans le burlesque, le film s'amuse et nous amuse en recréant de façon stylisée cet univers disparu de la «belle époque».
Le Mystère de la chambre jaune est une véritable leçon de mise en scène sur tout ce que le cinéma peut apporter aux oeuvres littéraires dont il s'inspire  : on soulignera en particulier comment Podalydès transforme l'écart historique qui nous sépare de la « belle époque » en distance esthétique par l'humour et la stylisation.

Le film de Bruno Podalydès est d’abord un film de divertissement qui sollicite essentiellement le plaisir du spectateur. Ce « premier degré » est cependant perturbé par une série d’éléments qui nous incitent de façon plus ou moins marquante à prendre une certaine distance — ironique, intellectuelle, émotionnelle… — par rapport à l’histoire qui nous est racontée. Mais l’interprétation de cette distance n’a cependant rien d’automatique et dépend largement des capacités du spectateur… ainsi que de ses envies personnelles.
Dans une perspective pédagogique, il est donc intéressant de s’interroger avec les jeunes spectateurs sur ce « second degré » puisqu’on sait bien qu’ils privilégient spontanément une lecture ou une vision des films dominée par l’émotion et l’empathie avec les personnages. L’éducation artistique passe en effet par une compréhension plus fine des « mécanismes », des procédés, des techniques des œuvres esthétiques, ce qui implique une démarche réflexive ainsi qu’une mise à distance de nos impressions spontanées de spectateur.
Ce dossier consacré au film de Bruno Podalydès souhaite donc engager les jeunes spectateurs (entre douze et quinze ans environ) sur la voie d’une première réflexion esthétique sur le cinéma. Il propose plusieurs animations à mettre rapidement en oeuvre après la vision du film.

Au sommaire du dossier :

  • Une histoire racontée à l'envers ?
  • Des personnages troublants
  • Le regard du cinéaste


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