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Quand vient l'automne

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  • Réalisé par
    François Ozon
  • Interprété par
    Hélène Vincent, Josiane Balasko, Pierre Lottin, Ludivine Sagnier
  • Distributeur
    September Film
  • Langue
    Français
  • Pays d'origine
    France
  • Année
    2024
  • Durée
    1 h 42
  • Version
    Version française
  • Type
    Comédie
    Drame
  • Date de sortie
    2024-10-09

Une retraitée à l’existence paisible, un déjeuner familial qui tourne à la catastrophe, des relations parents-enfants complexes et torturées : le nouveau Ozon triture la psyché de ses personnages et emmène le spectateur dans les zones grises...

Michèle (Hélène Vincent) vit sa retraite dans un village de l’Auxerrois. Sa vie est remplie de journées de jardinage, de lectures au coin du feu et de balades en forêt avec son amie de toujours, Marie-Claude (Josiane Balasko). Vincent (Pierre Lottin), le fils de celle-ci, est en prison et Michèle tente aussi d’être un soutien pour celle qu’elle considère comme une sœur. C’est l’automne et la vieille dame se réjouit d’accueillir son petit-fils Lucas pour quelques jours de vacances. Le matin même, elle a été cueillir des champignons pour le déjeuner. Après le repas, sa fille Valérie (Ludivine Sagnier) fait un malaise. Aux urgences, les examens révèlent qu’elle a mangé des champignons vénéneux… Valérie est certaine que sa mère a voulu l’empoisonner.

Les décors de cet automne semblent sortir d’un roman d’Agatha Christie. Le jardin et la maison de Michèle ont des couleurs chaudes et feutrées et on s’attendrait presque à voir surgir Miss Marple derrière une haie d’aubépine. D’ailleurs, ce déjeuner empoisonné n’est que le premier acte d’une pièce qui va dès lors se jouer entre les personnages principaux : les deux amies, leurs enfants et petit-enfant. Ozon construit son récit paisiblement en juxtaposant les scènes du quotidien, y insufflant à chaque fois une dose de suspense. Au milieu de cette chronique familiale, il y a Michèle. Sous ses aspects de mamy gâteau, douce
et bienveillante, on devine une part d’ombre.

Certains secrets sont vite dévoilés, mais n’expliquent pas tout et le malaise persiste tout le long du film. Il faut saluer ici le travail d’écriture du scénario : c’est subtil, intelligent et efficace ! Ozon sème le doute. Il joue avec les limites, franchit régulièrement celles de la morale et saupoudre les actes de ses personnages de propos ambigus. Il surprend en désamorçant ce qui s’apparente à un drame imminent, esquisse quelques pistes, y mène le spectateur et le laisse là, avec ses questions et ses croyances.

Dans le rôle de cette grand-mère en demi-teinte, Hélène Vincent est magistrale. Son personnage est rempli d’une fragilité touchante et pleine de mélancolie. En face d’elle, il y a Pierre Lottin (alias Wilfried Tuche dans les films du même nom) qui étonne dans une performance tout en nuances, dans la peau de ce fils déchu.

LAURENCE HOTTART, les Grignoux

Fiche PDF du film