adolescence
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Une petite ville non loin de Nottingham. Deux bandes de jeunes gars s'ennuient, traînent dans la rue, toute la journée, sept jours sur sept. Alan Darcy, la cinquantaine rondouillarde, a l'idée de réunir ces apprentis voyous dans le club de boxe qu'il compte faire revivre. Apprendre aux garçons qu'on peut se battre en respectant des règles, qu'ils peuvent être bons à quelque chose, qu'être ensemble c'est déjà bien. Voilà le programme de Darcy, pas facile à mettre en oeuvre : les garçons sont comme englués dans l'oisiveté et la petite délinquance.
TwentyFourSeven, c'est le premier film, attachant, d'un jeune cinéaste qui y a mis pas mal de sa propre expérience. Par son contexte et son propos, il se rattache au cinéma social britannique qui multiplie et renouvelle, avec nuance et humour, les images de la classe ouvrière déstructurée par la politique ultralibérale des années quatre-vingt. Mais TwentyFourSeven se distingue de ce courant par sa mise en scène originale. Ainsi, à la fois par sa forme et par son contenu, le film de Shane Meadows se présente comme un film "indépendant".
Le dossier consacré à ce film propose donc d'explorer ces trois aspects.