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Elias, jeune adolescent, se fait brutaliser dans son école par certains de ses camarades, jusqu’à ce qu’un autre garçon, Christian, nouvellement arrivé, prenne sa défense. C’est le début d’une amitié marquée du sceau de la vengeance et de la violence. Christian en effet est prêt à tout pour ne pas devenir un souffre-douleur, même à prendre des risques inconsidérés. Elias va alors être entraîné dans des jeux dangereux alors que son père, médecin humanitaire, se fait quant à lui l’apôtre de la non-violence.
La réalisatrice danoise Suzanne Bier traite avec beaucoup de tact une problématique rarement abordée au cinéma mais pourtant bien réelle dans le monde scolaire : le harcèlement à l’égard des plus « faibles ». Mais elle replace ce thème dans un contexte plus large, celui de la légitimité de la violence morale et physique et plus particulièrement de la vengeance face à l’injustice. Elle multiplie ainsi les points de vue et les approches en évoquant en parallèle différentes situations : celles des enfants, celles de leurs parents avec leurs différends conjugaux, celles de pays européens en principe tolérants mais traversés par de sourds conflits, celles enfin de pays africains profondément marqués par les guerres civiles…
Professeurs de sciences humaines, de philosophie, de morale et de religion trouveront ici matière à débat et à réflexion : le film se signale notamment par une diversité d’approches d’une même thématique — la violence —, qui permettront de susciter le questionnement.
Le dossier pédagogique consacré à In a Better World propose d'abord de revenir longuement sur un aspect essentiel du film, à savoir la violence à la fois réelle et représentée notamment à travers les médias. Il interrogera également les réactions des différents personnages mis en scène, comportements qui soulèvent des questions tant du point de vue psychologique qu'éthique.