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affiche du dossier Valse avec Bachir

Thématiques abordées

Histoire,Psychologie,Société

Aspects du film analysés

Mise en scène,Sens du film,Graphisme,Réactions, émotions, point de vue des spectateurs

Mots-clés

Israël
guerre
Liban
mémoire
trauma traumatisme
massacre massacres
Sabra
Chatila

Valse avec Bachir

un documentaire d’animation d’Ari Folman

  • Indication
    Israël, 2008, 1h27
  • Genre
    Dessin animé, Guerre
  • Public scolaire
  • Format PDF
    32 pages, 210 x 297, 5,6€
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Valse avec Bachir du cinéaste israélien Ari Folman évoque une page sombre de l'histoire de son pays, celle de la guerre menée en 1982 au Liban et marquée plus précisément par le massacre de civils palestiniens dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila à Beyrouth : si les exécuteurs de ces crimes furent incontestablement des miliciens des «Phalanges» chrétiennes, le rôle des autorités et de l'armée israéliennes - celle-ci encerclait ces camps et y a laissé pénétrer ces miliciens - est aujourd'hui encore au centre de violentes polémiques.
Le propos du cinéaste n'est cependant pas de prendre position à ce sujet, mais plutôt de rendre compte de son point de vue de simple fantassin dans la guerre; mais, pour cela, il a dû opérer un véritable travail de remémoration, car il a oublié ou refoulé toutes les images de cette époque. Cet effacement du passé l'amènera d'abord à questionner ses compagnons sur leurs souvenirs, puis à s'interroger sur sa propre responsabilité dans cette tragédie. Toute cette démarche débouchera finalement sur un film d'animation qui bouscule la chronologie, mélange interviews au présent et images reconstituées du passé, et combine de façon très originale autobiographie, documentaire, mémoire et reconstitution historique.

Ce dossier pédagogique consacré à Valse avec Bachir s'adresse aux enseignants du secondaire qui verront ce film avec leurs élèves (entre quinze et dix-huit ans environ), mais également aux animateurs souhaitant exploiter la vision de ce film avec un large public. Il comprend deux grandes parties.
La première propose de mener une réflexion approfondie sur le film, sur son propos et son intention, en tenant compte notamment du mélange original qu'il opère entre différents genres cinématographiques et artistiques. Cette réflexion tiendra ainsi compte aussi bien des aspects thématiques qu'esthétiques de ce film qui ne peuvent être dissociés que de façon artificielle.
La deuxième partie du dossier suggère de mener avec les participants un travail de recherche historique sur le conflit israélo-palestinien, ainsi qu'une réflexion politique (au sens le plus large du terme) sur cette question. L'objectif de cette animation ne sera pas de convaincre les uns ou les autres de la justesse de ses propres positions mais seulement d'ouvrir un espace de discussion démocratique aussi pacifiée que possible.


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